Comment je suis devenu Quentin Tarantino

videophage

Très tôt, trop sans doute, j’ai eu de très bonnes idées. Et c’est pas pour me vanter, mais aucune n’a vraiment fonctionné.

Au dernier millénaire, bien avant l’arrivée de LinkedIn et de l’apparition de cette espèce de mutants que sont les « coachs de formateurs en formation de coach de formateurs en formation… ad lib », je cherchais à travailler dans un vidéoclub parce que j’avais adoré Clerks.

Interlude : avant cela, j’avais cherché à devenir immortel parce que j’avais vu Highlander. Vous voyez le niveau de mon conseiller d’orientation.

Avec l’aide de mon camarade de toujours et d’un photographe de nos amis, nous avions produit ce flyer que j’avais distribué dans les établissements dealers de VHS de Paname. Sans succès.

Quelques mois plus tard, et après un intermède dans le sud de la France où je voulais devenir plongeur après avoir vu Le Grand Bleu, je rejoignais le comptoir du « Blockbuster français » (oui bien Vidéo Futur, vous l’avez deviné), place de Clichy.

J’avais déposé un CV imprimé dans la boutique. Sans photo cette fois-ci.

PS : Sur la photo, je pense que je voulais exprimer la joie d’intégrer la grande famille du cinéma. On avait fait plusieurs essais avant d’arriver à cette perfection éditoriale.

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